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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/154

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tions les plus terribles. Il sortit de chez lui, acheta une paire de pistolets à deux coups, les chargea, et partit pour se rendre au jardin du comte Angélo Mora. La grille était ouverte, et Eugène ne s’aperçut pas qu’elle était gardée par des agens de la police; au moment où il voulut entrer dans le jardin, il se sentit saisir par derrière. — Où veux-tu aller  ? que veux-tu faire ? s’écria Sévère, car ce fut lui qui arrêta Eugène. — Mon front porte-t-il le signe de La réprobation ? dit Eugène avec l’accent d’un désespoir sombre, crois-tu que je vienne ici pour assassiner ? Sévère prit le bras de son ami et l’entraîna doucement : — Ne me demande pas, lui dit il, comment j’ai appris tout ce qui s’est passé; mais je sais qu’on t’a attiré par des moyens