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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/159

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sance qu’il avait de la langue espagnole. Le moine, voyant ensuite qu’il avait à faire à un jeune homme innocent et sans expérience, qui du reste vivait dans une union forcée et nullement en harmonie avec les goûts de la vie, se crut assuré de sa proie, et espéra pouvoir former ce jeune homme d’une manière conforme aux intérêts de son ordre. Il est reconnu d’ailleurs que cet ordre a recours aux moyens les plus extraordinaires pour recruter des partisans; et comme rien ne lie plus fortement les hommes que le crime, Firmino crut que le plus sûr moyen de s’assurer du jeune imprudent était d’exciter en lui toute la fougue d’un amour encore assoupi, et de l’enchaîner par des remords ! Peu de temps après ces événements, la maladie de la femme du profes