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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/161

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chambre, et lui dit en tremblant : — Mon cher monsieur Eugène, je viens prendre congé de vous ! Ma parente, qui demeure dans une petite ville à trois milles d’ici, veut de nouveau me recevoir chez elle. — Portez-vous... Elle ne put pas achever. La douleur qui pesait sur le cœur du jeune homme, se dissipa, et le flambeau de L'amour le plus pur s’alluma tout à coup en lui. — Marguerite ! s’écria-t-il, Marguerite, si tu m’abandonnes, je meurs dans les tourments du désespoir ! — Marguerite, — sois à moi. La jeune fille, presque évanouie, remplie d’une douce inquiétude et d’une joie céleste, se pencha sur Eugène. Sévère entra, et, voyant ce couple heureux il dit d’un ton solennel : —