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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/166

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ils se dirigeaient plus volontiers vers le midi, et déjà ils avaient parcouru l’Allemagne méridionale en plusieurs sens, fait le beau voyage du Rhin et vu les villes les plus importantes de cette contrée. Ils résolurent alors de quitter leurs affaires pour un temps un peu plus long, et de mettre à exécution un plan que depuis fort longtems ils avaient formé. Ils voulaient respirer l’air de l'Italie, en s’avançant au moins jusqu’à Milan. Ils choisirent la route de Dresde, Prague et Vienne pour se rendre dans ce pays merveilleux, dont les prodiges remuent si puissamment l’âme dans ses songes, comme les fantastiques apparitions d’une légende romantique.

Leurs cœurs battirent plus librement, lorsque sortis des portes de la résidence, ils se trouvèrent en rase campagne. C’est ainsi que le but d’un