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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/178

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le malade d’aller se reposer. Willibald exprima le désir de demeurer auprès de son ami, en sorte que le vieux seigneur fut obligé de se contenter de leur promesse de paraître le lendemain tous les deux au dîner. Il leur jura que le temps lui semblerait bien long jusqu’à ce moment-là, et qu’il enverrait des ordres à la cuisine pour que la table fût bien servie.

Les deux amis ne pouvaient se lasser d’admirer la vivacité et la verdeur du vieux comte, ainsi que l’aimable hospitalité avec laquelle, quoiqu’entièrement étrangers, ils se voyaient reçus dans ce château. Ils exprimaient leur étonnement devant le jeune homme qui les servait : — Hélas ! dit celui-ci avec un ton mélancolique; hélas, mes dignes seigneurs, il n’en est pas toujours de même ! Monsieur le comte est volontiers gai