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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/177

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généreux. Le médecin consentit à tout en hochant la tête, et le vieux seigneur élevant son verre plein, s’écria en riant : — En vérité, vivent les brigands ! si du moins ils ne sont pas déjà tués et massacrés par mes chasseurs et les hussards, car, je leur dois une grande reconnaissance. Oui, dignes et braves seigneurs. — Mais, non, je veux dire, chers et braves amis; car, vos personnes m’ont tellement plu tout de suite, qu’il me semble que je vous connais depuis long-temps. — C’est un vrai bonheur pour moi d’avoir trouvé une occasion de vous recevoir dans mon château.

Après maints joyeux propos, après maintes saillies, qui furent dites par l'un ou l’autre, par le vieux comte lui-même, et que les éclats de rire des jeunes gens accueillirent, le médecin remarqua qu’il était temps pour