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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/180

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notre noble seigneur le comte ne laissera pas partir de sitôt des hôtes aussi aimables; vous pourrez alors remarquer vous-mêmes où le bât le blesse.

— Je gage, dit Hartmann, lorsque le domestique se fut éloigne, je gage que ce bât doit être bien lourd et bien gênant. Le lendemain, tandis que les deux amis se plaçaient à table, le comte leur présenta un très - beau jeune homme d’une noble figure, en disant :

— Mon fils Franz !

Il était de retour depuis peu d’un voyage lointain, et les deux amis attribuèrent à un long séjour dans Paris, la pâleur de son visage et ses yeux caves. Il avait sans doute joui de la vie. On paraissait attendre encore une personne; bientôt les