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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/181

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portes s’ouvrirent, et une jeune femme d’une beauté extraordinaire entra dans la salle. C’était la nièce du comte, la comtesse Amélie de F. Outre ces personnes, le médecin et le chapelain du château, ecclésiastique respectable, prirent aussi place à la table.

Le vieux comte, toujours animé d’une vive gaîté, renouvela aux deux amis ses rcmerciemens pour l'heureux accident qui les avait amenés chez lui, et ceux-ci ne mirent comme la veille aucun frein à leur bonne humeur; l’ecclésiastique était aussi un bon vivant joyeux et aimable, en sorte que la conversation ne languit point entre ces quatre personnages. Pour le médecin, il était de ces gens qu’on égaie aisément, mais qui n’égaient point : sans parler beaucoup, il riait de tout ce qu’on disait de plai-