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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/209

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dévoile tous les secrets du château, et voue, en notre présence, le nom de son frère à l’opprobre et à l'infamie.

En ce moment un grand bruit se fit entendre dans le château. Les chasseurs du comte et quelques hussards, amenaient un bon nombre de brigands dont plusieurs étaient blessés. Pour la plupart c’était des hommes au regard féroce et d’un extérieur tout à fait étrange. Ils répondaient à peine aux questions qu’on leur adressait, et quand ils le faisaient c’était dans un mauvais patois allemand ou italien. D’autres ne pouvaient cacher leur origine égyptienne, et ne parlaient que la langue bohème. On pouvait en conclure que cette bande de brigands, partie des frontières de l’Italie , s’était jointe en Bohême à quelque horde errante. Quand on