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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/210

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leur demandait où était leur capitaine, ils riaient et disaient qu’il était parfaitement tranquille et en sûreté, et qu’on ne le prendrait pas si facilement qu’on se l’imaginait. D’après le récit des chasseurs, la troupe de brigands s’était battue avec toute la rage du désespoir, et lorsque la nuit était venue elle s’était réfugiée dans le centre de la forêt.

— C’est une raison de plus, dit le comte en s’adressant avec cordialité aux deux amis, pour ne pas vous laisser partir. Il faut d’abord que la route soit libre de tout danger.

Le soir, Willibald manquait à la réunion ordinaire des deux comtes, de l’ecclésiastique et du médecin. Amélie était aussi absente. Déjà l’on s’informait de ce qu’il pouvait être devenu, lorsqu’il entra dans le salon.