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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/22

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ble; et il ne manquerait pas d’hommes méchans, qui vous accableraient de propos malins, et d’absurdes médisances, si vous continuiez à rester chez moi. Je vous le répète, la méchanceté exercerait ses fureurs encore plus sur vous que sur moi; c’est pourquoi il vous faut, mon cher monsieur Eugène, quitter ma maison. Du reste, je vous soutiendrai dans votre carrière comme si vous étiez mon propre fils; quand même mon mari ne m’en eût pas imposé le devoir. — Vous et Marguerite, vous êtes et vous continuerez d’être mes enfans.

Eugène était stupéfait; il ne pouvait comprendre comment il pouvait exciter quelque scandale en continuant d’habiter la maison de la vieille femme; et comment cela pouvait donner matière à des propos malicieux. Mais, la ferme résolution de