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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/220

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vieux Daniel, et un grand homme mal vêtu, qui semblaient occupés de choses fort importantes. Après quelques instans l’étranger remit au vieillard un petit papier et s’en alla, accompagné de Daniel, du côté de la forêt, où à une petite distance, se trouvait un chasseur avec deux chevaux. L’étranger et le chasseur montèrent à cheval et partirent au grand galop. En revenant vers le château, Daniel rencontra les deux amis. Il parut d’abord effrayé, puis il se mit à sourire et il dit :

— Ah ! ah ! déjà levés, messieurs,... eh bien , c’était M. le comte qui va bientôt devenir notre voisin. Il a demandé à voir notre propriété et j’ai dû le conduire. Maintenant qu’il va habiter son château, il veut voir notre digne seigneur, et réclamer de lui une amicale hospitalité.