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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/227

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nels, etc.; qu’il l’avait tranquillisée de son mieux, mais qu’elle avait déclaré qu’elle se sentait malade, et resterait enfermée dans sa chambre toute la soirée.

En considération du départ des deux amis, le vin coula plus abondamment encore que de coutume, et fit oublier la fantasque Amélie et sa maladie que le vieux comte taxait, selon son habitude, de pure extravagance. Tout le monde était gai, particulièrement Willibald, qui, ayant fait tous les préparatifs de son départ, se sentait léger comme l’oiseau sorti de sa cage. Il se livra sans contrainte à sa bonne humeur. La plaisanterie alla jusqu’à la licence, le chirurgien cessa d’excuser ses éclats de rire, et recommençait toujours à demander si la comtesse avait été vraiment fiancée dans ce jour? L’ecclé-