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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/228

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siastique lui coupait la parole toutes les fois, et il était plaisant de le voir tout étourdi, rester la bouche béante, et ne pouvant comprendre pourquoi il ne savait rien de la noce qui s’était célébrée.

Le comte Franz semblait seul en proie à l’inquiétude et aux plus tristes pressentimens. Tantôt il quittait la salle du pavillon dans laquelle on s’était réuni, tantôt il y rentrait, regardait par la fenêtre, ou s’approchait de la porte. On ne se sépara que fort tard dans la nuit.

Le lendemain matin, les deux amis aperçurent dans le château un mouvement extraordinaire; ils entendirent des voix tumultueuses et un bruit d’armes, et s’étant approchés de la fenêtre, ils virent le comte Franz armé s’élancer à la tête des chasseurs. Le domestique qui leur appor-