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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/233

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tir sur-le-champ, et l'ecclésiastique leur procura des chevaux. Au bout d’une demi-heure leur chaise de poste les attendait devant la porte.

Le vieux comte leur avait envoyé ses adieux par l’ecclésiastique, ne se trouvant pas en état de les faire lui-même.

Cependant au moment où ils allaient monter en voiture, il parut sur le seuil de la porte. Il portait la tête haute, les traits de son visage semblaient ennoblis, sa démarche plus ferme. Il avait vaincu le chagrin, et la douleur ne faisait plus que donner de nouvelles forces à son courage. II embrassa tendrement les deux amis, et leur parla avec tout le sérieux d’un homme détaché de la terre :

— Votre apparition, leur dit-il, a