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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/232

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Oui, maintenant tout va s’éclaircir; si le comte Franz a le bonheur de retrouver la comtesse et de la ramener......

— Dieu veuille l’empêcher, s’écria Willibald ! Puisse le comte croire la comtesse morte et perdue sans retour. Le temps affaiblit le chagrin le plus cuisant, et la mort qui termine les maux insurmontables est un bienfait pour celui dont le cœur brisé ne voit dans la vie qu’un tourment sans nom. Cet horrible combat entre l'amour le plus violent et la plus profonde horreur, ce combat auquel aurait succombé l’infortunée, ne troublerait plus l’intérieur de cette maison.

— Hélas ! dit l’ecclésiastique, en levant les yeux au ciel, il n’est que trop vrai, et je n’ai rien à vous opposer. Les deux amis se décidèrent à par-