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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/252

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cavaliers, il n’était pas douteux que la forêt était de nouveau infestée par des brigands. Tous les environs étaient remplis d’étrangers, voyageant les uns avec des feuilles de route comme des soldats en congé; d’autres avec des passeports comme des marchands ambulans ou des ouvriers; mais leur mauvaise mine dénotait des intentions toutes différentes et pernicieuses.

Cependant tout demeura tranquille encore pendant un assez long-temps, jusqu’à ce que le bruit se répandit de nouveau que des vols se commettaient, et qu’une bande considérable de bohémiens devait s’être répandue dans le pays.

André, l’un des chasseurs qui avaient poursuivi les brigands, confirma cette nouvelle. Il avait vu dans le taillis où avait disparu la voiture et les