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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/254

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mousquets, paraissaient garder la troupe.

Tout à coup les chasseurs se précipitèrent sur eux, en poussant de grands cris; mais les femmes, aussi bien que les hommes, saisirent des mousquets, et firent pleuvoir une grêle de balles.

Les chasseurs, à couvert derrière le taillis, n’éprouvèrent pas le moindre mal, tandis que tous leurs coups portèrent et mirent à bas quatre hommes et plusieurs femmes. Le reste prit la fuite.

Tandis que les chasseurs parcouraient le champ de bataille pour voir s’il n’y avait pas quelques blessés qu’on pût emporter, une grande figure se leva de terre, et voulut s'enfuir. Le comte Franz s’opposa à son passage, en poussant un cri à sa vue. La femme (c’en était une) per-