Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/261

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sitôt sur la terre, la tête fracassée,

— C’est ton frère Charles ! murmura le vieux comte; et il tomba sans vie auprès du mourant. Le comte Franz demeura comme frappé de la foudre en présence de ces deux corps.

Le sang coulait à flots dans le château. Il n’était pas un des serviteurs du comte qui ne fût ou tué ou blessé grièvement. Le brave médecin lui-même fut trouvé gisant sur le parquet, percé de plusieurs coups. Mais non loin de lui gisait aussi l’infâme Daniel ! Il ne se sauva pas un seul des brigands; ceux qui ne tombèrent pas dans le château sous les coups des chasseurs et qui voulurent leur échapper par la fuite, furent massacrés par les paysans qui accouraient au secours du comte.

Dans la chaleur de l’action,