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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/27

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prit, cher Eugène ; vous ne devez pas même y réfléchir plus long-temps; puisque, après que la bénédiction nous aura unis, rien ne sera changé, sous aucun rapport, dans nos relations, si ce n’est que cette bénédiction me donnera, au pied des autels, les droits sacrés de votre mère, et à vous ceux de mon fils. C’est avec une tranquillité d’autant plus grande que j’osais vous faire, cher Eugène, la proposition qui aurait paru très-singulière à bien des mondains; puisque je suis persuadée que si vous y accédez, rien ne sera changé dans notre manière de vivre Tout ce que le monde désire pour rendre une femme heureuse, doit vous rester et vous restera étranger; les contraintes de la vie, les désagrémens qui résultent de tant de prétentions dont vous seriez tourmenté, détruiraient facile-