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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/31

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mari immédiatement après les fiançailles, afin de recevoir de ses respectables parens leur bénédiction. Il arriva qu’Eugène entra dans la chambre dans le moment même où le couple était agenouillé devant l’autel.

Ce n’était plus cette jeune fille, cette nièce qu’il avait vue autrefois si souvent dans la maison du professeur; elle lui parut être un tout autre être, un être supérieur. Elle était, revêtue d’une robe de satin blanc, qui dessinait admirablement sa taille svelte, et qui descendait en larges plis sur ses jambes. Des dentelles précieuses laissaient entrevoir son sein d’albâtre, et une guirlande de myrthe ornait les tresses de ses beaux cheveux châtains. Une douce et pieuse inspiration animait son visage; toutes les grâces du ciel paraissaient répandues sur elle. Le vieil Helms pressa la jeune