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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/50

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rent une haie dans la rue où Eugène devait passer, et de tout côté on criait : — Je vous félicite, monsieur le marié. — Mes saluts au joli petit tendron. — Bon, le mariage n’est pour lui que fête et plaisir, etc. Le sang bouillonna dans les veines d’Eugène. Arrivé dans la rue, un grossier personnage qui se trouvait faire partie des groupes, lui dit : Mes saluts à la jeune mariée, à la vieille.... — Il ajoutait une insulte; mais à l’instant même , toutes les fureurs de la colère et de la rage s’éveillèrent dans l’âme d’Eugène, il asséna un vigoureux coup de poing sur la figure de son adversaire et le renversa. Celui-ci se releva avec une vitesse peu ordinaire, et vint fondre sur le malheureux Eugène avec un gourdin noueux; beaucoup d’autres allaient suivre son exemple,