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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/51

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mais le doyen des étudiants s’élança entre Eugène et le jeune homme qui l’avait insulté, en s’écriant d’une voix de Stentor : — Arrêtez , misérables; n’avez-vous pas honte de vous donner des coups en plein marché ? Il vous importe peu qu’Eugène se marie, et qui est sa femme. Marcel l’a insultée en présence de nous tous, en pleine rue, et d’une manière si grossière qu’Eugène devait sur-le-champ punir l’insulte. Marcel doit connaître à présent son devoir, et si quelqu’un se bouge, il aura affaire à moi. Le doyen donna le bras à Eugène, et le reconduisit chez lui. — Tu es un brave jeune homme, lui dit il, tu ne pouvais pas agir autrement. Mais, tu vis trop paisiblement et d’une manière trop retirée; on devrait presque te regarder comme un sournois. Il