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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/53

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timent qui pourrait souiller ma vie ! — Eh bien, la triste expérience commence à se réaliser, — Retire-toi, continua Eugène; retire-toi avec cette expérience du monde que tu vantes tant. Je sais qu’il y a des orages qui s’élèvent tout à coup, et détruisent dans un instant les fruits d’un long et pénible travail. — Il me semble que mes plus belles fleurs sont écrasées et fanées. Dans le moment même, un étudiant apporta, au nom de Marcel, un cartel à Eugène pour le lendemain matin. Eugène promit de se trouver au rendez-vous, à l’heure indiquée. — Toi, qui n’a jamais touché une épée, tu veux te battre ? dit Sévère tout étonné; mais Eugène protesta qu’aucune puissance ne l’empêcherait de vider lui-même convenablement