Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/63

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

rien, et je saurai répondre à toute délation. Eugène poussa des cris de joie, et, entraîné par un sentiment qui remplissait le cœur pur et religieux du jeune enthousiaste, la femme du professeur céda aux instances qu’il lui faisait de- faire célébrer le plutôt possible les noces. La veille du jour où les fiançailles devaient être célébrées dans le plus grand silence, on entendit, à une heure déjà fort avancée, un murmure et un bruit sourd devant la maison de la femme du professeur. C’étaient des étudiants qui s’assemblaient. Eugène furieux courut chercher son épée. La bonne dame Helms, pâle de frayeur, ne pouvait pas proférer une parole. Une voix rauque se fit entendre dans la rue : — Si vous y consentez, je vous aiderai à donner