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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/84

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gage à s’essayer ! O la rusée vieille femme ! — Je t’en prie , répondit Eugène, ne dis rien contre ma mère, qui ne veut que mon bonheur, ma satisfaction, et à la bonté de laquelle je dois la connaissance de l’homme que je viens de quitter. — L’excellent homme ! dit Sévère à son ami. Quant à moi , je n’oserais pas me trouver seul avec lui. C’est un Espagnol secrétaire du comte Angélo Mora, qui est arrivé ici depuis peu, et qui occupe la belle maison de campagne devant la ville, appartenant autrefois au banquier Overteen qui a fait faillite. — Cependant.... il t’a raconté tout cela. — Il ne m’est pas venu dans l’esprit de lui demander son nom et son état. — C’est bien là mon brave Eugène, dit Sévère en riant, c’est bien là la