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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/91

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à entrer dans la chambre; mais il ne put supporter le regard de la vieille qui exprimait un chagrin profond. Elle lui représenta alors avec calme et avec fermeté les désordres auxquels il se livrait, et chercha à lui faire comprendre que sa manière de vivre était contraire aux mœurs d’un honnête homme et le précipiterait plus lot ou plus tard dans l’abîme. Il est possible que la vieille, en jugeant la vie du jeune homme d’après les mœurs sévères des temps anciens, eût dépassé la juste mesure des reproches. Aussi le sentiment de sa faute fût effacé par la mauvaise humeur qu’excita en lui la conviction de ne jamais s’être laissé entraîner à un penchant vraiment coupable. La femme du professeur termina