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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/99

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sentiment de plaisir inexprimable et d’une douce tristesse. — Je suis, dit-elle à voix basse et les yeux baisses, je suis bien un être stupide et simple, et tout cela n’est que le résultat de mon imagination, ce sont de pures rêveries ! — Cependant, continua-t-elle en haussant la voix et en versant de chaudes larmes, cependant c’est comme cela ! — Recueille-toi donc, dit Eugène tout troublé, recueille - toi, ma chère Marguerite et raconte-moi, confie-moi le malheur qui t’es arrivé, ce qui t’a si profondément troublée. Enfin Marguerite commença à se remettre et à raconter comment, en l’absence d’Eugène, un étranger était entré tout à coup dans le jardin par la porte qu’elle avait oublié de