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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 16, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/98

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plus que de la compassion, pénétra le sensible Eugène. — Pour l’amour du ciel, dit-il avec un accent qui trahissait la plus vive sympathie, pour l’amour du ciel, qu’as-tu donc ma chère Marguerite ? — Tu es malade, oui, très malade. — Viens, assieds-toi, et confie-moi tes chagrins ! En disant cela, Eugène conduisit Marguerite sur un banc de gazon, s’assit à côté d’elle, et répéta à chaque instant en lui serrant doucement la main : — Confie moi tes chagrins, ma chère Marguerite ! Aussitôt de brillantes couleurs vinrent rendre la vie au charmant visage de Marguerite; un soupir gracieux s’échappa à travers les larmes de la jeune fille. Elle poussa un profond soupir et parut pénétrée d’un