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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/18

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et qui était par conséquent sa propriété.

Les quatre paysans qui demeuraient dans ce village, outre M. de Brakel, le nommaient le seigneur, bien qu’on le vit comme eux, aller de côté et d’autre, les cheveux mal peignés, et que le dimanche seulement, lorsqu’il allait à l’église du village voisin, avec sa femme et ses deux enfans, nommés Félix et Christlieb, il avait, au lieu de sa veste de gros drap, un bel habit vert et une veste rouge garnis de tresses d’argent, ce qui lui allait fort bien.

Les mêmes paysans avaient coutume de dire lorsqu’on leur demandait : — Par où irai je à la maison de M.de Brakel ? allez toujours devant vous par le village, en montant la colline, jusqu’à l’endroit où sont les bouleaux ; c’est le château de monseigneur !

Tout le monde sait qu’un château est un grand et haut bâtiment avec