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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/19

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beaucoup de portes et de fenêtres, même souvent avec des tours et des girouettes étincelantes, mais on ne trouvait pas la moindre trace de tout cela sur la colline aux bouleaux. On n’y trouvait qu’une petite maison basse avec beaucoup de petites fenêtres qu’on ne pouvait voir qu’en se plaçant tout proche. Mais s’il arrive qu’on s’arrête tout-à-coup en silence devant la haute porte d’un grand château, et que, froissé par le vent glacial qui s’en échappe, interdit par les regards ternes des singulières figures de pierre qui sont appuyées sur les murailles et semblent en garder l’entrée, on perd l’envie d’y entrer et on préfère s’en retourner : ce n’était pas du tout le cas devant la petite maison de M. Thaddeus de Brakel ; bien au contraire.

Si, dans le petit bois, les beaux bouleaux élancés, avec leurs cimes garnies