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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/24

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rouges de son petit fourreau, tantôt elle essayait de tricoter avec application, ce qui ne lui réussissait pas du tout ce jour-là. Félix, à qui son papa avait mis un beau livre d’images dans les mains, regardait par-dessus le livre dans le petit bois de bouleaux où ordinairement il pouvait aller chaque matin se réjouir à son aise.

- Ah ! qu’il fait beau dehors ! se disait-il en soupirant ; mais lorsque le gros chien de la maison, nommé Sultan, se mit à bondir devant la fenêtre en hurlant et en aboyant, s’échappa quelques instans dans le bois, revint sur ses pas et se remit à hurler et à aboyer comme s’il eût voulu dire au petit Félix : — Ne viens-tu pas dehors dans le bois ? que fais-tu dans cette chambre obscure et renfermée ? alors Félix n’y tint plus d’impatience. — Ah ! ma chère maman, s’écria-t-il, laissez-