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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/37

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dame sourit joliment en disant : — Mon cousin, l’éducation de nos enfans nous tient au cœur par-dessus tout. Elle fit alors un signe au comte Cyprien, qui retourna vers ses enfans et leur fit toutes sortes de questions, auxquelles ils répondirent avec une grande vitesse. Il les questionna sur beaucoup de villes, de fleuves et de montagnes qui étaient à beaucoup de mille lieues et qui portaient les noms les plus singuliers. Ils savaient aussi bien décrire la mine des animaux qui doivent habiter bien loin dans des forêts sauvages. Puis ils parlèrent de buissons, de fleurs, de fruits et d’arbres étrangers comme s’ils les avaient vus leurs arbres et comme s’ils avaient goûté de leurs fruits Hermann raconta fort exactement comment les choses s’étaient passées, il y a trois cents ans, dans une grande bataille, et il savait nommer par leurs