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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/60

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cousin et la belle cousine, ah ! tu aurais encore ton chasseur, ton musicien, ma poupée ne serait pas au fond du lac aux oies sauvages ! Que nous sommes maladroits ! Ah ! si nous savions les sciences !

Christlieb, en parlant ainsi, se mit à pleurer et à gémir d’une manière pitoyable, Félix joignit sa voix à la sienne, et les pauvres enfans criaient et gémissaient à faire retentir tout le bois.

—Pauvres enfans que nous sommes disaient-ils, nous n’avons pas de sciences !… Mais tout à coup ils s’arrêtèrent et se demandèrent avec surprise : — Ne vois-tu pas. Christlieb ? — N’entends-tu pas, Félix ?

De l’ombre la plus épaisse du sombre buisson qui était devant eux brillait une lueur merveilleuse qui chatoyait sur les feuilles tremblantes comme un