Aller au contenu

Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 18, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

doux rayon de la lune, et à travers le murmure du bois on entendait un bel accord comme celui du vent lorsqu’il passe sur les cordes d’une harpe et qu’il réveille l’harmonie qui y dort. Les enfans se sentirent tout joyeux, leur chagrin disparut, mais les larmes restèrent encore suspendues dans leurs yeux par l’effet d’une douleur qu’ils. n’avaient jamais connue.

Plus la lumière devenait brillante dans le buisson, plus les tons merveilleux résonnaient hautement et plus le cœur des enfans battait avec force. Ils regardèrent attentivement la lumière, et aperçurent, éclairé par le soleil, le plus bel enfant du monde qui leur souriait agréablement et leur faisait signe.

- Oh ! viens à nous, cher enfant, s’écrièrent à la fois Christlieb et Félix