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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 19, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/58

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46 CONTES ET FANTAISIES. même rayon de lumière, et qu’elles doivent se réunir dans un merveilleux concert. — L’odeur des soucis bruns et rouges produit surtout un effet magique sur ma personne ; elle me fait tomber dans une profonde rêverie , et j’entends alors, comme dans le lointain, les sons graves et profonds du hautbois. Il est des momens ( surtout quand j’ai beaucoup lu dans les œuvres du grand Sébastien Bach) où les formes musicales, et particulièrement les règles mystiques du contre - point, réveillent en moi une terreur sainte. — Musique ! c’est avec effroi que je te nomme ! toi qui ressembles au sanscrit exprimé par des tons, toi que l’élève balbutie avec tant de peine, et qui