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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 2, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/232

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jamais dans cette vie terrestre, celle qui a allumé en lui le feu sacré de l’art, par une puissance mystérieuse qui s’ignore elle-même ! Qu’il gémisse d’être éloigné d’elle, qu’il languisse, qu’il se désespère, la figure de l’enchanteresse qu’il a perdue lui apparaîtra toujours comme un ton admirable et céleste ; elle vivra éternellement pour lui, couronnée de jeunesse et de beauté ; elle l’entourera d’un nuage de mélodies qui se renouvelleront sans cesse ; elle sera l’idéal parfait dont l’image se réfléchira dans tous les objets extérieurs, et qui les colorera d’un reflet délicieux !