dame Caterina, et prit celle-ci à part.
— Voilà, lui dit-il à voix basse ; voilà Salvator Rosa, le grand artiste, étendu presque sans vie, Caterina ; et c’en est fait de lui, si mon art ne le sauve ! Mais, dites-moi, depuis quand est-il chez vous ? A-t-il apporté avec lui beaucoup de beaux tableaux ?
— Hélas ! mon cher docteur, répliqua Caterina, ce n’est que cette nuit que mon pauvre fils est arrivé chez moi ; et quant à ce qui concerne ses tableaux, je n’en sais encore mot : mais en bas il y a une grande caisse que, avant de perdre connaissance, Salvator me pria de garder soigneusement. Il se peut bien que quelque beau tableau qu’il aura peint à Naples s’y trouve emballé.
C’était un mensonge ; mais nous saurons bientôt les raisons qu’eut dame