lui infligea lui ravit une partie de ses richesses. Il se vit honni, méprisé ; alors il revint se jeter dans les bras de sa femme, qu’il avait tant maltraitée, et qui, voyant son repentir, le reçut avec tendresse ; car l’exemple de son père, qui avait renoncé à la vie de joueur, lui donnait encore une lueur d’espérance.
» Le chevalier quitta Paris, et se rendit avec sa femme à Gènes, lieu de naissance d’Angela.
» Là il vécut, durant quelque temps, fort retiré ; mais bientôt sa passion fatale se ranima, et une force toute puissante le chassa sans cesse de sa maison. Sa mauvaise renommée l’avait suivi de Paris à Gènes ; il ne pouvait songer à établir une banque, et cependant un entraînement irrésistible le poussait au jeu.
» Dans ce temps, un colonel français, retiré du service à cause de ses blessu-