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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/130

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vous abordera le chapeau sur la tête. On vous reprendra le titre de conseiller la commission : vous recevrez coup sur coup ; votre crédit sera anéanti, votre fortune entamée de toutes parts ; et les choses iront de mal en pire, jusqu’à ce qu’enfin le besoin, l’abandon et la misère viennent vous atteindre, vous frapper et vous accabler.

— Arrêtez ! s’écria le conseiller. Vous me mettez à la torture ! Qui eût jamais pensé que le secrétaire ferait de telles folies à son âge ! Mais vous avez raison, quelque chose qui arrive, je dois lui tenir parole ; sans cela, je suis un homme ruiné. Oui, c’est bien résolu, le conseiller aura la main d’Albertine.

— Vous oubliez, dit l’orfèvre, la demande du baron Benjamin. Vous oubliez l’anathème du vieux Manassé ! Si vous méprisez les prétentions de son neveu, vous aurez en lui un ennemi terrible.