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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/145

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tre pour s’occire, et comment elles se réconcilièrent après maints combats et affaires sanglantes.

— Cherchez dans votre poche ! s’écria l’orfèvre. Tusmann tira de nouveau le livre, et dit, en bondissant de joie, qu’il renfermait la guerre musicale de Jean Beer.

— Vous le voyez, dit l’orfèvre, au moyen du livre que vous avez trouvé dans cette cassette, vous vous trouvez en possession de la bibliothèque la plus complète qui ait jamais existé, et que vous pouvez porter partout avec vous.

Sans faire attention à ce qui se passait, sans regarder le conseiller, le secrétaire privé se retira dans un coin de la chambre, se jeta dans un fauteuil, mit le livre dans sa poche, le tira de nouveau, et l’on vit au ravissement qui brillait dans ses yeux, qu’il était le plus heureux des hommes.