Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/174

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mère, je rêvai que je lui racontais ce songe, et en effet, je lui parlai dans mon sommeil. Elle le reçut ainsi, et me le rapporta à moi-même ; mais je l’ai de nouveau complètement oublié.

— Ce phénomène merveilleux, dit Dagobert, tient certainement au principe magnétique.

— De plus fort en plus fort ! s’écria la baronne ; voilà maintenant que nous nous perdons dans des idées qui me sont insupportables. Maurice, je vous somme de nous raconter, à l’heure même, une histoire bien folle et bien plaisante, afin qu’il en soit fini de ces tristes contes de revenans.

— Je me conformerai bien volontiers à vos ordres, madame la baronne, dit Maurice, si vous me permettez de dire encore une seule histoire du genre que vous proscrivez. Elle occupe tellement