Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/184

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bruit de chevaux se fit entendre devant la porte, et qu’elle distingua la voix du colonel.

Bientôt après le colonel Grenville entra dans le salon. Dès qu’il aperçut l’étranger, il courut à lui, et s’écria :

— Soyez le bien venu dans ma maison, mon cher comte ! Puis se retournant vers la baronne : Le comte Aldini, un ami cher et fidèle, que j’ai acquis dans le Nord et que j’ai retrouvé dans le Midi.

La baronne, dont la crainte s’était aussitôt dissipée, dit au comte en souriant agréablement qu’il ne devait pas s’en prendre à elle d’avoir été reçu d’une façon un peu singulière, mais au colonel, qui avait négligé de la prévenir de sa visite. Alors elle raconta à son mari comment on n’avait parlé durant toute la soirée que d’apparitions, et comme le comte avait paru au moment où Mau-