Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/227

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dres étincelans et les mains jointes. Il était appuyé contre le tronc de l’arbre, et les regardait fixement, l’œil immobile. Ils tressaillirent à cette horrible vue, car les yeux brillans du comte avaient perdu tout leur feu.

— Comte Aldini ! que vous est-il arrivé ? s’écria le colonel. Mais point de réponse, point de mouvement, pas le plus léger souffle ! Le médecin s’élança vers lui, ouvrit son habit, dénoua sa cravate, lui frotta le front ; puis se tournant vers le colonel : — Tout secours est inutile. Il est mort. Il vient d’être frappé d’apoplexie. — Le colonel, rassemblant tout son courage, le pria de garder le silence sur cet événement. — Nous tuerons Angélique sur l’heure si nous n’agissons prudemment, lui dit-il. — Aussitôt il emporta lui-même le corps dans un pavillon voisin, le laissa sous la garde du valet de chambre, et