que ces rêves lui procuraient de douces extases.
— Marguerite m’a avoué qu’elle murmurait chaque nuit le nom du comte à l’oreille d’Angélique, reprit Dagobert, et que le comte lui-même s’avançait quelquefois vers la porte, et y demeurait quelques instans les yeux fixés sur votre fille endormie, et les bras étendus vers elle. — Mais sa lettre n’a pas besoin de commentaire. Il est certain que le comte exerçait une grande puissance magnétique, et qu’il l’employait à captiver les forces psychiques. Il était en relation avec le chevalier de Tressan, et il appartenait à cette école qui compte beaucoup d’adeptes en France et en Italie, et dont le vieux Puységur était le chef. Je pourrais pénétrer plus avant dans ces moyens mystérieux, et je pourrais vous expliquer tout ce qui vous paraît surnaturel dans l’influence qu'exer-