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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/44

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qu’à ma demande on ne vous refusa pas, vu qu’elle exerce, selon l’avis des plus grands médecins, une bien heureuse influence sur les développemens des forces physiques et morales dans les nouveau-nés. Votre père laissa éclater une joie singulière, et se mil à sauter dans la chambre, en chantant l’air de la flûte enchantée : — Les hommes qui sentent l’amour, etc. — Puis il mit votre petite main dans la mienne, et me pria de dresser votre horoscope, ce que je fis aussitôt. Je revins souvent dans la maison de votre père, et chaque fois vous daignâtes agréer les bonbons et les pistaches que je vous apportai. Je partis ensuite pour mes voyages ; vous étiez alors âgé de six ou de sept ans. Enfin, je vins à Berlin, et j’appris avec plaisir que votre père vous avait envoyé ici de Muncheberg, afin de vous faire étudier les nobles arts du dessin, pour lesquels