Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/47

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rendu de grands services à votre père au moyen des sciences occultes ; il était surtout fort heureux de l’horoscope que je tirai après votre naissance.

— Eh bien ! dit le jeune homme en rougissant, votre horoscope n’avait rien de bien réjouissant. Mon père m’a toujours répété que votre dire était que je deviendrais quelque chose de grand, soit un grand artiste, soit un grand fou. Du moins, c’est à cette prophétie que je dois la permission que m’a donnée mon père de suivre la carrière qui me plaisait. Croyez-vous encore que votre horoscope s’accomplisse ?

— Oh ! très-certainement, répondit l’orfèvre avec froideur, il n’en faut pas douter ; car vous êtes dans ce moment en excellente route pour devenir un grand fou.

— Comment, monsieur ! dit Edmond