Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 4, trad. Loève-Veimars, 1832.djvu/46

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ré- que mon père faisait de vous qui ont conservé si vivement votre souvenir dans mon âme. Il se vantait de votre amitié, et disait que vous l’aviez tiré avec beaucoup d’adresse de mille affaires embarrassantes et fâcheuses. Il parlait surtout avec enthousiasme de vos profondes connaissances dans les sciences occultes ; il prétendait que les puissances secrètes de la nature étaient à vos ordres ; veuillez me pardonner, il donnait clairement à entendre , qu’à voir la chose au grand jour, vous pourriez bien être Ahasverus, le juif errant !

— Pourquoi pas le preneur de rats de Hameln, ou le vieux Partout et nulle part, ou bien le petit Pierre, ou bien même un génie ! s’écria l’orfèvre. Mais il est vrai, et je ne veux pas le nier, qu’il y a en moi quelque chose de particulier dont je ne puis parler sans exciter la malveillance. Il est vrai aussi que j’ai