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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/20

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dats, et se livra sans réserve à tous les plaisirs que lui faisait éprouver la possession de jouets si brillans. Il remarqua seulement, avec chagrin, qu’au milieu de la meute et des renards d’une belle chasse de Nuremberg, il manquait le cerf et le sanglier ; et personne ne savait mieux que Pérégrinus qu’ils devaient s’y trouver, puisqu’il avait acheté lui-même tous ses jouets.

Mais il devient urgent de préserver le lecteur, d’un fâcheux mal-entendu dans lequel il pourrait facilement tomber, si l’auteur continuait son récit sans l’instruire de ce qu’il ignore encore.

Ceux-là se tromperaient fort, qui penseraient que Pérégrinus Tyss est un enfant à qui sa mère ou l’être féminin qui veille sur lui, sous le nom romantique d’Aline, a réservé une