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Page:Hoffmann - Œuvres complètes, t. 7, trad. Loève-Veimars, 1830.djvu/19

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joie en contemplant le cheval de bois, un magnifique animal, véritable race arabe !

Il monta aussitôt le noble et fier coursier ; mais bien que Pérégrinus fût bon cavalier, il gouverna sans doute inhabilement sa monture, car il ne tarda pas à tomber à la renverse sur le parquet ; avant qu’Aline, mortellement effrayée, fût accourue à son secours, il se remit en selle, et réduisit sa monture à l’obéissance. Pérégrinus quitta enfin l’étrier, et Aline ramena à l’écurie le cheval bien dompté.

Après cette fougueuse cavalcade qui avait occasionné un grand bruit dans la maison, Pérégrinus prit place près de la table, et se mit à contempler plus tranquillement tous les présens. Il consomma avec satisfaction quelques pains d’épices, feuilleta tous les livres d’images, fit manœuvrer tous les sol-